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Jaing
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Juste une petite fan fic qui est aussi sur SWINV. Elle raconte l'histoire d'une mandalorienne à la fin de la guerre qui les as opposés à la République et aux Jedi. Il faut savoir que ma fan fiction est en lien avec Resol'Nare de Nalan qui est sur SWINV. Donc si vous voulez l'histoire dans les moindres détails, il vous faudra aller voir sur le site. Notez aussi que c'est une oeuvre qui consiste uniquement à me défouler et m'amuser pendant mon temps libre, elle peut donc contenir certaines inexactitudes et le niveau d'écriture n'est pas très élevé. Sur ce, je vous laisse apprécier et j’espère que ça vous plaira. Enjoy ;)
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Jaing
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Chapitre 1 : Cuyan

C'est l’hécatombe, la fumée, les cris, les cadavres, les sirènes qui me hurlent dans les oreilles. Je ne voie pas a dix mètres devant moi. Une nouvelle explosion, toute proche, secoue le croiseur. Je trébuche sur un cadavre étendu par terre, ou peut être étai-ce un débris, aucun moyen de le savoir, je continue de courir vers le hangar. Ma beskar'gam est tellement couverte de suie et de sang qu'on distingue même plus les couleurs et je ne sais même pas si ce sang est le mien. Je me contente de courir, de tourner a gauche puis a droite et encore a droite sans cesser de courir. Ma respiration est assourdissante et le sang bat mes tempes a un rythme effréné. Je m’arrête juste a temps pour ne pas faire un saut dans le vide intersidéral. Bénie soit elle, mon armure est toujours étanche. Je lance un grappin contre une poutre de métal qui dépasse de la structure et m'élance dans le vide. J'ai fais ça tant de fois qu'au début, j'y prête a peine attention. Tout autour de moi l'espace semble s'animer, prendre feu comme si un pyromane un peu maboul, dans la mesure ou un pyromane peut ne pas être maboul évidement, était passé par là et avait mis le feu a une immense toile noire de manière complétement aléatoire. C'était à la fois magnifique et horrible car au milieu de chacune de ces explosions un de mes frères, mes vod, venait de perdre le vie. Avec toute ces réflexions sur les pyromanes et tout ça je manque de louper mon atterrissage et de m'étaler de tout mon long sur le sol. Et je me remet a courir, inlassablement et atteint enfin le hangar. Ou du moins la porte du hangar parce que, évidement, il FAUT qu'elle soit fermée au moment ou j'ai besoin qu'elle soit ouverte. Avec la chance que j'ai, ça ne pouvait pas rater. Je retient un juron plutôt coloré et place une charge contre le verrou magnétique de la porte et m'écarte du battant. Et voilà que je sabote mes propre portes maintenant, c'est vraiment le foutoir. Ma charge explose et je me retrouve aspirée vers le trou dans la porte. Di'kut, évidement le hangar est dépressurisé, encore un exemple de ma chance absolument incroyable. J'active mon propulseur dorsal à la one again et me dirige vers un petit vaisseau frappé du symbole de Mandalore et ouvre la trappe de la soute. Je me glisse a l’intérieur du petit appareil et rejoins le poste de pilotage, le tout en me cognant a toutes les chambranles de porte, pas facile de se déplacer en planant, et me glisse sur le siège du pilote et allume les propulseurs tout en activant la gravité artificielle et en pressurisant le module. Coup de bol, c'est bien le premier aujourd'hui, la navette fonctionne parfaitement et je réussit un décollage de toute beauté pour me faire immédiatement prendre en chasse par un chasseur ennemi, je savais bien que ça ne durerait pas. J’exécute une manœuvre d'esquive tout en programmant des coordonnés au pif sans l'ordinateur de bord. Pendant que l'ordinateur calcule la route, je tente toujours d’échapper a mon poursuivant particulièrement coriace. Partout autour de moi, je voie des centaines de vaisseaux prendre la fuite dans le plus grand désordre et en larguant quantité de débris au passage . Je jette un dernier regard sur ma flotte, qui ne ressemble plus trop a une flotte, je l'avoue, avant de sauter en hyper-espace. C'est seulement a ce moment que je me rend compte d'une chose:
La guerre est finie pour de bon et on l'a perdue.

Chapitre 2 : Beroya

Taris-Les bas fonds

Je marche entre les tas d'ordures d'un pas vif, et, tout autour de moi, les habitants de Taris, les soldats en permission et même toute la galaxie en fait, fête la défaite des mandaloriens, ma défaite, a grands renforts de bière et autres alcools plus ou moins légaux. Je fais mon possible pour ne pas attirer l'attention et continue de marcher en regardant devant moi. Un homme manque de me percuter et continue sa route pour se rétamer dix mètres plus loin. Très certainement saoul. Je me rappelle que le mot mandalorien est "batnor", littéralement "sur le cul" et je n'invente rien. Je me dirige vers l'une des nombreuses cantinas de la planète mais pas forcément la plus fréquentable. Immédiatement je repère les issues, les armes et dispositifs de sécurité. Je décide de considérer l'armoire a glace qui se tient a l'entrée comme un dispositif de sécurité, plus prudent. Je vais vers une table dans un coin a laquelle est attablé un Duros. J'attaque:
-On m'a dis que vous proposiez du boulot, si c'est toujours d'actualité, ça m’intéresse.
-Ouais, un p'tit boulot d'escorte, rien d'affolant, mais bon avec tous ces mandos en fuite, je préfère être prudent.
Je manque de lui coller une baffe, non mais pour qui il se prend cet "aruetyc" ?
-Mouais, bon on part quand.
-Demain à deux heures mais je vous ai jamais dis que je vous engageait.
Je lui lance mon regard qui tue, l'air de dire : alors toi mon coco, tu va pas faire long feu. Il se met a bafouiller un truc du genre :
-Mais bon, vu que je n'ai pas grand monde...
Hé bé voilà, là on se comprend. Je lui tourne le dos et quitte la cantina au pas de course.

Une fois dehors, je prend la direction de mon appart, même si le mot exacte serait habitat délabré dans lequel je squatte, quand trois costauds m'abordent avec l'air typique des boulets de première classe abrutis à l'alcool. Avant même qu'ils n'aient eu le temps d'ouvrir la bouche, et c'est beaucoup mieux ainsi, je lâche d'une seule traite :
-Alors, non je ne veut pas mieux vous connaitre, à vrai dire j'en ai rien a foutre de vous, je ne veut pas vous accompagner non plus, je sais ce que je rate et ça me va très bien, je vous trouve tous moche, et j'aimerai que vous dégagiez et vitesse grand V si possible. Merci et au revoir.
L'un d'entre eux tente de me saisir le bras et je réagis au quart de tour en attrapant le bras tendu vers moi et en le tordant dans le dos de son possesseur tout en frappant l'homme de gauche au sternum. J’assomme celui dont je tiens le bras contre une rambarde et lance un coup de pied dans les "gett'se" du dernier. L'action a duré moins de quelques secondes et je suis plutôt fière de moi, je l'avoue. Je reprend la direction de "chez moi" laissant dans mon sillage trois idiots hébétés qui gémissent par terre.

Une fois dans ma planque, je laisse tomber ma cape et mon armure légère et peu reconnaissable par terre et me dirige vers la salle de bain qui, par on ne sait quel miracle, a encore l'eau courante et me stoppe devant le miroir. Je suis toujours une humaine, heureusement d’ailleurs, plutôt grande, brune et quelconque ou presque, car un trais particulier me différencie des autres, mes yeux sont vairons : l'un vert, l'autre jaune. Autant vous dire qu'on me confond rarement avec une autre. Je prend une douche rapide et vais m'écrouler sur mon lit. Je m'endort presque aussitôt.
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Hellshing
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Re: Aaray.

Message par Hellshing »

J'aime ça...yeah !
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Jaing
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Re: Aaray.

Message par Jaing »

Chapitre 3 : Debaan

Jungle de Dxun- des années plus tôt.

Je marche entre les fourrées humides et la bruine incessante dégouline sur ma beskar'gam. Meysa et moi poursuivons des fuyards de la République qui se sont écrasés ce matin depuis déjà une dizaine d'heures et dire que je suis un petit peu sur les nerfs serait un euphémisme assez spectaculaire. La nuit est tombée depuis un bon moment et nous naviguons au pif entre les arbres quand elle me fait signe de m’accroupir. Elle désigne une petite clairière sombre et je dénombre une dizaine de cibles. Ce sont tous des soldats très jeunes et fatigués, assurément pas des vétérans. Puis mon regard est attiré par un jeune homme en tunique des Revanchistes. Bingo, un Jedi. Je saisi mon arme, fais le décompte avec mes doigts puis bondis. Meysa fait de même et le combat s'engage. Les soldats, surpris, ne réagissent pas tout de suite et je les aligne méthodiquement avec mon scope, quand le jedi surgit. Il est plus rapide que je ne l'aurais pensé et seule mon armure me sauve d'une chirurgie laser. Non, sérieux, il n'y a que moi pour faire de l'humour a un moment pareil. Je riposte in extremis mais il m'arrache mon arme avec la Force pour l'envoyer ors de portée. Je profite d'un moment de distraction pour lui coller une droite puis pour le frapper a la main, lui faisant lâcher son arme. A ce moment, le combat se transforme soudainement en une sorte de pugilat improvisé a grands renforts de coups de poings. Il parvient à se dégager et me propulse contre un arbre. Le choc m'étourdis et il en profite pour ramasser son arme et me tenir en respect avec. En arrière plan, je vois Meysa galérer contre un groupe de soldats retranchés. Je suis isolée.
-Rend toi, je ne veut pas te faire de mal. Dit le jedi.
Qu'est ce que tu crois que tu viens de faire, idiot. Je pense en sentant le gout du sang dans ma bouche.
Voyant que je n'ai pas l'air de vouloir me rendre, il lève son sabre, avec une sorte de résignation qui me surprend. Meysa profite de ce moment pour débarquer en mode "m'a tu vue" et pour coller au jedi une beigne mémorable. Je profite de la diversion pour me relever et pour planter mon poignard dans la gorge du Jedi. Avant qu'il ne meure, je lis dans ses yeux une pitié qui me secoue bien plus que je ne l'avouerais jamais. A coté de moi, Meysa reprend son souffle et me demande du regard si je vais bien. J’acquiesce et jette un coup d’œil alentour. La vue des cadavres et du sang ne m'a jamais fais peur, ou pas depuis que je suis chez les mandaloriens, mais le funeste spectacle qui s'étale sous mes yeux ébranle mes convictions et ma fidélité envers Mandalore. A près tout, toutes ces morts sont sa faute. Je me reprend en me disant que c'est dans l'ordre des choses que les mandaloriens se battent et meurent mais au fond de moi, je sais que c'est faux.
-Yaim'dab'ika, ner vod.Lâche Meysa. Il faut rentrer, il est déjà tard.
-Je sais.
Pendant que nous nous dirigeons vers le camp, je me demande pourquoi ce combat m'a plus touchée que les autres. Je ne le saurai peut être jamais mais ce qui est sur, c'est que je ne verrai plus jamais la guerre sous le même angle.

Taris- les bas fonds.

Meysa. Ça fait longtemps que je ne l'aie pas vue et je me demande si elle a survécu a la défaite de notre peuple. Telle que je la connait, elle ne lâchera pas le morceau. Je me lève avec une migraine monstre, pour bien commencer la journée, et prépare un café, en oubliant l'eau, mais bon, c'est moi après tout...
Je jette un œil a ma montre et je constate qu'il est déjà 11h, décidément, ça ne me réussi pas l'alcool local. Je note de vérifier les ingrédients la prochaine fois, ça m'évitera de me bourrer la gueule a coups d'huile de moteur ou je ne sais quoi d'autre. Je m’habille en quatrième vitesse, me rend compte qu'il n'y a pas d'eau dans mon café, saisi mes armes et me dirige vers l'esplanade qui surplombe l'astroport. Je déniche un marchand de beignets qui a l'air de ne mettre presque que des trucs mangeable dans ce qu'il vend, bien que je le soupçonne de récupérer son huile de friture das les bacs de vidange de l'astroport, vu l'odeur. Mais bon, on fait avec ce qu'on a... Je prend aussi un journal dont les pages contiennent toutes sorte de témoignages de la bataille de Malachor et qui, à ma grande surprise, jugent tous que le nombre de pertes catastrophique subie par la République est de la faute du Général Jedi ayant ordonné l'activation du Générateur d'Ombres de Masses. Personnellement, je trouve ce Jedi cent fois plus de gett'se que ses collègues de prendre tous ça sur son dos.

Le Duros se ramène avec une bonne heure de retard, ponctuel le gars, et m'accompagne jusqu'au vaisseau marchand principal, un vieux cargo, et me présente les membres importants de l’équipage. Il me conduit ensuite jusqu’à ma cabine, plus miteuse tu crève, et me donne l'itinéraire. Je zieute le plan holographique, regarde le marchand pendant un moment et dis :
-C'est une blague là.
-Heu... non. Dit il en ayant l'air de se demander ce qui ne va pas.
-Bon alors en gros on va de Taris à Brentaal en passant par la route d'Hydian, jusque là sa va, puis allez, c'est partis, on rejoins le système de Roche par la route de Perlemian, pour revenir vers Coruscant. Pourquoi est-ce que vous faites un détour pareil bande de touristes.
-A, ben... heu...
Poétique le mec, est-ce qu'il sait dire autre chose au moins ?
Je lui jette un regard désespéré avant de lui claquer la porte au nez. Au figuré bien sur puisque les Duros n'ont pas de nez à proprement parler. Je m'étale sur le lit et réfléchis à ma situation.
Bon, je pense, je me suis engagée a escorter une bande de boulets de première même pas capable de préparer un itinéraire buvable, j'ai mal au bide, finalement ça n'était pas une bonne idée les beignets, et une gueule de bois de compétition, je suis une fugitive sans possibilités de fuite, je ne sais pas si ma famille et mon clan est toujours en vie et la moitié de mon équipage se constitue de poivrots qui passent leurs journées a mater tout ce qui ressemble de près ou de loin a une fille, autrement dis, moi, le tout dans le tacot le plus miteux de la galaxie. Youpi, c'est la fête ! En résumé, ma vie est un bordel monstre, rien de tel pour vous remonter le moral.
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Minos
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Re: Aaray.

Message par Minos »

Quand je vois des chapitres aussi courts, je m'attends en général au pire, genre histoire-résumé plutôt qu'autre chose, et le côté pavé est assez rebutant à lire de prime abord. Y'a des coquilles et quelques soucis de typo, aussi, mais bon...

Bref, on s'en fout, j'ai bien aimé. Y'a quelque chose dans le style qui est assez chouette, et du coup c'est assez sympa à lire. Bientôt la suite ?
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Hellshing
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Re: Aaray.

Message par Hellshing »

Minos a écrit :Bientôt la suite ?
Nous aussi on attends une suite, Minos. :innocent:
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Jaing
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Re: Aaray.

Message par Jaing »

Bon, voici la suite. En tout cas, je suis très contente que cela vous plaise et concernant la longueur des chapitres, ne vous en faites pas, ils se rallongent de plus en plus. Un grand merci en tous cas de suivre ma fan-fic, n’hésitez pas à donner votre avis. Sur ce, on y vas.

Chapitre 4 : Cargo marchand.

Je fais la queue dans le réfectoire en tentant d'ignorer la vielle odeur de sueur rance, de renfermé et de carburant qui plane dans la pièce et qui ne donne pas exactement envie de manger ce truc qu'ils appellent de la nourriture. J'avale le tout en vitesse en me retenant de coller un rouste a mon voisin qui me reluque depuis dix bonnes minutes. Agacée, je finis par rejoindre la passerelle de commande ou je passe en revue les systèmes de défense obsolètes et les cannons lasers qui servent plus a meubler qu'à autre chose puisque ça doit déjà faire des décennies que ces trucs n'ont pas tiré. Le Duros s'approche d'un air craintif comme si il avait peur que je le morde et dit.
-Heum, je...
Il faudrait vraiment qu'il élargisse son vocabulaire ce mec, il commence à me faire pitié.
-Oui, quoi ?
-Et bien en fait nous,heum...
-Bon, abrège, qu'on y passe pas la nuit.
-Non, rien, c'est sans importance.
Hourra, une phrase cohérente, mais c'est qu'il fait des progrès le petit. Je ne peu pas m’empêcher de trouver louche son attitude, comme si il hésitait a me dire quelque chose qui risquait de me mettre en colère. Ce qui est sûrement le cas. Je vais me réfugier dans ma cabine, le seul endroit ou je peu espérer ne pas croiser un de ces di'kut incapables d'aligner deux phrases et exécute un magnifique vol plané pour atterrir sur mon lit et saisir mon datapad. J'épluche les infos pendant un moment sans trouver autre chose que des faits divers comme une importante cargaison d'épices qui a été saisie alors qu'un contrebandier tentait de les faire entrer sur Coruscant, je note que le journaliste qui écrit l'article a carrément l'air déçu, c'est peut être son dealer qui est à sec, ainsi qu'une rumeur comme quoi un hutt aurait été tué dans son palais, sur Tatooine. Je finis par m'endormir sur mon datapad. Je vais encore avoir la trace des touches imprimée sur le visage, moi.

Je me réveille plusieurs heures plus tard, pas fraîche du tout, et me dirige vers la salle de bain. Je réprime un fou rire en voyant mon reflet dans le petit miroir, il n'y a pas a dire, il n'y a pas plus sexy que le clavier de datapad tatoué sur la tronche. Je prend une douche rapide dans la cabine qui doit avoir été construite par un Ewok pour un Ewok et prépare mon petit dej' sans oublier l’eau du café, comme quoi les miracles existent. C'est seulement après tout ce temps que je me rend compte que nous sommes arrêtés. J'ai dormis pendant des plombes ou quoi ? Je me rend sur la passerelle et tombe nez à nez avec un poivrot qui pue à dix mètres à la ronde, pas de changement de ce coté là, sauf qu'il est armé et que je ne m'en rend compte que lorsqu'il me met son gun sous le nez, super temps de réaction, et manque de voir ma tête exploser comme une pastèque.
-Non mais ça va pas bien !
J'attrape le canon de son arme et l’enchaîne avec un direct au menton avant de lui casser le nez, pour finir par le projeter contre la cloison. Y’a des matins comme ça ou je suis pas d'humeur. Je me rend ensuite compte que tout l'équipage me pointe une arme, allant de la sulfateuse atomique dernière génération à un mode d'emploi intitulé « le pilotage pour les nuls », vers ma précieuse personne. Autant vous dire que je suis dans l'osik jusqu'au cou. Il n’empêche, dans les situations désespérés, j'ai tendance a faire preuve de capacités qui m'étonnent moi même. Je lance le premier truc qui me tombe sous la main en priant pour que ce soit une grenade ou un truc dans le genre. S'ensuit un grand silence pendant lequel je me rend compte que je vient de lancer une brosse a cheveux. Mais qu'est ce que ça foutait là ça aussi ? Bref, je profite du petit instant de flottement pour piquer un sprint vers l'élévateur et échapper à mes poursuivants. Pendant le trajet, je fais le topo : en gros, l'équipage s'est mutiné et a prit le contrôle du vaisseau, ma seule chance, c'est remprunter une navette dans le hangar, quitte à filer la peur de sa vie au pilote. Dès que la porte s'ouvre, je bouscule le mec sensé la garder l'élévateur et fonce à travers le pont en dégommant tout les mutins sur mon passage. Un peut comme du tir au pigeon en plus fun et dangereux. Lorsque j’atteins enfin le hangar je fonce vers une navette à la rampe abaissée et me jette à l’intérieur pour tomber nez à nez avec le pilote.
-Heu... bonjour.
Tient, encore un poète.
-Bonjour, dites, est ce que vous auriez la gentillesse de bouger votre shebs d'ici et de me laisser entrer, ça urge un peut.
C'est à ce moment qu'il aperçoit la bande de sympathiques psychopathes qui me poursuivent... ils me poursuivent pourquoi déjà, pour leur avoir lancé une brosse à cheveux ? Peut importe puisqu'il a l'air de comprendre qu'il serait temps de décamper avant que ça se barre en sucette. Il démarre les moteurs pendant que je le couvre. Soudain, le vaisseau fait une embardée et me projette sur le sol de la cale. Un tireur profite de la situation pour me tirer dessus et le choc me propulse de nouveau par terre. Le pilote a heureusement la bonne idée de relever la rampe à ce moment, m'épargnant une mort plutôt humiliante. Je le rejoint dans la cabine ou il manie avec brio la navette avant de la lancer dans l'hyperespace.
-Ça va ?
Je lui demande.
-Oui, merci.
-Et bien ça fait un sur les deux, alors.
Dis-je en regardant le trou auréolé de rouge dans ma combinaison avant de m'effondrer sur le sol. J'avoue, c'est pas très classe, d'habitude je fais mieux mais là, je venais de battre un record dans la catégorie journée pourrie alors on peut me le pardonner je crois.
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daRinze
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Re: Aaray.

Message par daRinze »

Y'a quelque chose dans le style qui est assez chouette
une sorte d'humour assez désabusé, discret mais bien là
c'est chouette
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Jaing
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Re: Aaray.

Message par Jaing »

Chapitre 5 : Entye

Infirmerie de la navette.

Je finis par me réveiller, il vaut mieux, c'est meilleur pour la santé, dans la petite infirmerie sombre de la navette, complètement dans les vapes. Quelques heures plus tard, le pilote, c'est comme ça que je l'appelle puisque je ne connais pas son nom, vient dans la petite pièce pour voir comment je vais. Au moins il à l'air d'en avoir quelque chose a faire, même si je ne vois pas bien quoi.
-Ah, tu est enfin réveillée, à ce que je vois.
Je note qu'il louche à moitié sur ma poitrine, tout de suite je comprend mieux pourquoi il s'inquiète autant pour moi.
-Ouais, pourquoi ?
Il ignore ma provocation et enchaîne.
-Je pourrai connaître ton nom, c'est pas tout les jours que j’accueille de si belle voyageuses.
Dit il avec un sourire en coin de dragueur qui essaie de se taper à peut près tout ce qui lui tombe sous la main..
-Copaani mirshmure'cye, di'kut ?
Tu veut mon poing dans ta tronche, crétin. Ça me semblait approprié.
-Heu... pardon ?
-Oublie. Et l'idée de me draguer aussi, t'oublie.
-Bon, et ton nom ?
-Le tiens d'abord.
-Dredger ferra l'affaire pour l'instant.
-Tu porte bien ton nom, tu sais.
-On me le dit souvent. A toi.
-Shaya.
-Joli, ça a une signification particulière ?
-Ouais, c'est le dérivé de « se fous de la gueule du monde » dans ma langue natale.
-Le mandalorien ?
-Ouais, comment tu sais ?
-Ben, deux trucs : tu te bas super bien et tu m'a traité de di'kut. J'ai déjà entendu ce mot quand je faisais des livraisons pour des mandos.
-A, un contrebandier.
-Si on veut.
-Fait chier !
-Pourquoi, t'as un problème avec ma respectable profession ?
-Non, c'est juste que ça m'emmerde de jouer les livreurs.
-T'es pas obligée de me suivre.
-A mon grand regret si, puisque tu m'a sauvé la vie. J'ai une dette.

Je parviens enfin à tenir sur mes jambes au bout de quelques jours, et je ne me gêne pas pour gambader dans la navette, bien qu'il y ait plus sympathique comme parcours. Je me rend dans la petite salle commune et chipe le journal de Dredger sans tenir compte de ses protestations. Je lis l'article en première page et reste bouche bée en voyant la photo qui l'accompagne. C'est une petite photo prise à la vas vite quelques mois plus tôt qui représente un groupe de Revanchistes en tenues de combat. Le visage d'une jeune Jedi est entouré car c'est la cible de l'article. Je connais ce visage. Immédiatement, les souvenirs affluent.

Dxun- vers la fin de la deuxième bataille.

Je suis planquée dans les tranchées, sous la pluie incessante, et ça fait plus d'une heure que mes coéquipiers et moi repoussons les vagues de soldats de la République qui attaquent le camp. Je suis tombée a cours de munitions il y a longtemps et je suis obligée de ramasser des cellules d'énergie sur les cadavres à côté de moi. Les attaques on cessé temporairement et j'en profite pour souffler un coup. Je m'attend au pire. J'ai étais stupide d'accepter cette mission suicide et je crois que tout le monde autour de moi pense la même chose. On vas tous crever ici comme des idiots, alors que les autres continuerons le combat. J'ai peur, je crève de peur. On ne se rend jamais compte de ce que c'est d'être sur le point de mourir. On vois la mort partout autour mais on a beau dire qu'on sais ce que c'est, on crois toujours au fond de sois que ça ne peut pas nous arriver à nous. Aux autres pas à nous. Je pense aux autres, à mon père, qui s'est emmerdé à élever une idiote pendant des années pour qu'elle crève dans un trou à rats, à Meysa, qui va surement piquer sa crise quand elle apprendra ma mort. Mais j'ai beau me dire que je suis une idiote, que je n'aurais pas du me porter volontaire, au fond je sais que si mon heure est venue, alors ainsi soit il. Soudain, c'est l'hécatombe. Mon voisin tombe un trous fumant dans la poitrine. Je tire dans le tas, jusqu’à ce que mes munitions soit épuisées. Puis j'utilise ma lame qui se brise. Je continue de me battre avec acharnement pendant des heures. Pour chaque mando tué, dix ennemis tombent. J'ai une lueur d'espoir, un espoir insensé, je le sais mais auquel je ne peut que me raccrocher car c'est tout ce qu'il me reste. Les forces de la République se replient. Puis j’entends le bruit caractéristique d'un bombardier. Une seule explication, nos défenses aériennes sont tombées. C'est ma dernière pensée avant que tout explose dans un intense flash lumineux.
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Re: Aaray.

Message par Meysa »

Comme les clins d’œil à Resol'Nare (mon récit parlant de Meysa, la meilleure amie de Shaya) seront de plus en plus nombreux jusqu'à ce que les histoires se croisent vraiment, je vous conseille d'aller faire un tour sur Resol'Nare qui est maintenant sur Anakinworld.
(placement de produiiiiiiiiiiit!)
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Minos
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Re: Aaray.

Message par Minos »

J'ai enfin rattrapé mon retard, et c'est toujours aussi fun.

Voyons maintenant l'histoire écrite par ton acolyte... ;)
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Jaing
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Re: Aaray.

Message par Jaing »

Chapitre 5 : suite.

Lorsque j'ouvre les yeux, tous mes sens semblent m'agresser, mes oreilles sifflent comme un joueur de cornemuse bourré, mon nez me rapporte des odeur de plastacier brûlé, de sang, de terre ainsi que l'odeur caractéristique des décharges de blaster. Sans parler de ma vision trouble qui passe son temps à se dédoubler. Je tente de me relever mais mon corps ne m'obéis plus. Je reste donc là, allongée sur le dos à contempler le ciel nuageux parcouru des transports de la République et de navettes médicales. Je crache du sang et manque de m'étouffer, ce qui à pour seul effet d'attirer l'attention sur moi. Un soldat se penche au dessus de moi et crie à ses compagnons en dehors de mon champ de vision.
-Eh, venez j'ai trouvé un survivant.
Aussitôt, un groupe se forme tout autour de moi.
-On fais quoi, on l'achève ?
Sympa.
-Attend, on vas quand même pas se mettre à exécuter des gens. C'est illégal.
-Tu crois qu'ils font ce genre de considérations toi ?
-Justement, c'est pas une raison pour s'abaisser à leur niveau. Le Général à dit que si on trouvais des survivants, on devais l'appeler.
-J'en ai strictement rien à foutre de ce que le Général à dit, on la bute et un point c'est tout, personne n'en saura rien.
-Ouais, t'a raison.
Se mettent à acquiescer les autres.
-Même pas en rêve.
Dit une vois autoritaire
-Allez plutôt chercher d'autres survivants. Et, Sergent, venez me voir après, histoire qu'on ai une petite discussion tous les deux.
-Bien madame.
La Jedi se penche au dessus de moi et pose une main sur mon plastron cabossé.
-Ça va ?
Ouais, ça va, la forme, j'ai juste la moitié des os en marmelade et mes poumons doivent ressembler à du gihaal, mais à part ça, c'est bon.
Comme je ne répond pas, elle saisi mon casque et me l'enlève. La fraîcheur du petit matin me fait frissonner mais je peut enfin la détailler correctement sans les cassures sur ma visière. Elle est grande avec les cheveux clairs coupés courts et des yeux bleus intense comme la glace. Je ne doit pas être belle à voir car elle esquisse une grimace.
-Bon, on y vas.
Elle me soulève du sol grâce à la force et me porte ainsi sur plusieurs mètres jusqu’à une navette médicale. On dirait que je vais m'en sortir finalement. Elle me dépose sur une couchette dont le contact me fais grimacer. Un homme de grande stature l'aborde, mais je ne vois pas son visage, caché par sa capuche.
-Tu me donnera un rapport sur les pertes subies, d'accord ?
-Je peut d'ors et déjà te dire qu'elles ont été lourdes, Revan.
Revan, fais chier, le grand chef de l'armé ennemie se tient à deux mètres de moi et je ne peut même pas le tuer. C'est frustrant à s'en tirer une balle dans la tête.
-C'est pareil de mon côté, notre victoire nous a coûté très cher. Tient, tu à trouvé un survivant ?
Dit-il alors qu'il viens de me remarquer.
-Oui, je ne supporte pas de voir tous ces gens tués à cause de la folie d'un seul homme.
-Au moins tu t'en tient toujours au principes Jedi, trop d'entre nous les ont oubliés, dont moi, je l'avoue. Mais je te préviens, dès qu'elle sera guérie, les services de renseignement voudrons savoir ce qu'elle sait, et je ne lui souhaite pas un séjour chez eux.
-Je sais...
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Jaing
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Re: Aaray.

Message par Jaing »

Chapitre 5 : Suite.

Navette de contrebande.

Dredger remarque mon expression absente et se charge de me ramener à la réalité.
-YOUHOU, 1 2,1 2, test, test, est ce que tu me reçois ?
Hurle t-il. Tout dans la finesse quoi.
Je lui grogne une réponse affirmative et il m'arrache le journal des mains.
-Un problème ?
-Je la connais.
-Qui ?
-La fille de la photo.
-Ouais ben on dirait qu'elle s'est fait virer de la boite.
-Mouais, marrant, ils virent la Jedi la plus réglo que je connaisse et ils gardent les plus véreux. Vive la logique.
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Hellshing
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Re: Aaray.

Message par Hellshing »

J'ai adoré le Chapitre I même si ça correspond plus à un prologue. Ensuite, si tu mets des noms en Mandaloriens, prière de les traduire (je n'en suis pas très fan et je m'en préoccupe absolument pas).

Lors du chapitre 2, on se retrouve sur Taris comme ça. Il manque l'arrivée, non ? Car le "je" reste le même dans les deux premiers chapitres, non ?

Woah, l'annonce du boulot est vraiment directe...trop à mon goût. Tu aurais pu décrire ta fuite, ton arrivée sur Taris etc...

En fait, après les dialogues, c'est "Dialogue, [narration en minuscule]" et pas "[Dialogue. NARRATION EN MAJUSCULE].

J'ai bien aimé la scène du combat, même si le début a été vite. Mais pourquoi ne pas t'être servi de ton poignard avant ?

La Mandalorienne parait trop invincible et certains persos trop cons, comme les mecs qui attendent que tu te casses pour te tirer dessus.

Ensuite la bataille de Dxun (qui est la dernière car l'autre bataille était la première, non ?) est géniale, bien écrit, toussa, toussa. Par contre, surprenant ce qu'on fait les Jedi.

Sweet ? Le dernier post me laisse grandement sur ma fin.

PS : Il y a plus de clin d'oeil dans ta fiction à celle de Meysa que l'inverse (ou alors ils sont cachés). Les deux vont se rencontrer ?
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Re: Aaray.

Message par Meysa »

On peut pas te dire, ce serait du spoil!!
Les emmerdes c'est comme l'alcool, quand t'en as, autant en faire profiter les autres.
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Re: Aaray.

Message par Hellshing »

Suite ?
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Jaing
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Re: Aaray.

Message par Jaing »

Heu, ça vient... j'ai juste un peu la flemme là...^^
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Re: Aaray.

Message par Jaing »

Chapitre 6 : Burc'ya vaal burk'yc, burc'ya veman

Apatros- Spatioport

J'ai jamais été fan des planètes minières. L'air pue le souffre, tous les hommes sont des gros mecs baraqués pas beaucoup plus intelligents que les cailloux qu'ils minent. Non, j'aime vraiment pas ça, c'est officiel. Mais à cause de cette foutue dette, je dois escorter Dredger qui doit livrer une cargaison de couvertures. J'ignorais que c'était un commerce florissant mais apparemment, ça vaut le coup de poireauter sur ce cailloux moisi. En bref, je me retrouve à poiroter pendant des plombes sur le tarmac d'un spatioport miteux battu par les vents sans avoir pris de petit dej', un blasphème en ce qui me concerne. Et vu que je n'ai pas l’intention d'acheter des beignets au un marchand vu le mal de bide que je me suis collé la dernière fois, je risque de mettre du temps avant de manger parce que les contacts de mon nouvel associé n'ont pas l'air de se décider à ramener leur viande. Au bout d'un temps interminable, un gros Twi'lek richement sapé se pointe, escorté par toute sa bande. Il s’apprête à récupérer sa commande lorsqu'il aperçoit mon armure. Il recule d'un bond en hurlant :
-Argh, saisissez vous d'eux, il me veulent du mal.
-Euh, un de tes ex ?
Me demande Dredger.
-J'allais te poser la question.
-Je suis pas gay pour ton info.
-Bon alors il nous veut quoi bouboule ?
-Pas la moindre idée, on lui demande ?
-Arrêtez les, arrêtez les je vous dis.
Je met le premier larbin de bouboule à terre d'un coup bien senti en pleine tronche mais ils sont bientôt trop nombreux et m'encerclent. Les repousser ne me pauserais pas de problèmes si seulement je n'avais pas l'autre boulet à couvrir. Résultat, un coup à l'arrière de la nuque finis par avoir raison de moi.
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Re: Aaray.

Message par Jaing »

Bon, je m'y colle... Quoi ? Comment ça je suis une grosse flemmarde ? Bon, certes, ça fait plus de deux mois que j'ai rien foutu, mais disons qu j'était occupée ailleurs, j'ai une vie moi au moins. Bon, OK, j'avoue, je suis juste une grosse glandeuse qui vient de passer deux mois à rien foutre en attendant les prochains épisodes de The Legend of Korra... Anyway, je suis (plus ou moins) de retour au travail alors c'est parti pour la suite du chapitre :

Chapitre 6 : Burc'ya vaal burk'yc, burc'ya veman (suite)

Je sais, je n'aurais pas du le frapper mais c'était trop tentant, et vu que j'ai une méchante tendance à avoir le Q.I d'une truite dans le feu de l'action, je lui ai balancé un bon gros coup dans les noix, parce qu'y a que ça qui marche bien pour calmer les gros porc de son espèce. Résultat, le passage à tabac que je me prend de la part des potes du garde que j'ai frappé me laisse recroquevillée au sol comme une gamine de trois piges. Je suis pas très fière mais ça fait mal une matraque, surtout quand elle est électrique. Enfin bref, les gardes finissent par me jeter dans ce qui ressemble à une grotte ou un truc dans le genre. Je reste par terre pendant quelques minutes et vois Dredger étalé par terre comme une serpillère, toujours inanimé. Quel flemmard quand même. Les gardes ont du frapper plus fort que prévus car je crois voir Meysa se pencher au dessus de moi, une montagne de petits pains fourrés dans les bras dont un à moitié mangé.
-Faya, quef tu fous là ?
Me demande t-elle la bouche pleine, et je reçois une avalanche de postillons dans la tronche. Pas de doutes, c'est bien elle.
-Aïe.
Ma parole, est ce que je ferais moi aussi partie de la confrérie des poètes analphabètes sans le savoir ? En tout cas, elle semble enfin se rendre compte que je ne me roule pas par terre pour le fun. Elle hésite avant de se risquer à confier ses petits pains à une gamine qui poireaute à côté et de me prendre dans ses bras. Câlin !!! Je finis par m’endormir dans ses bras alors qu'elle m'amène je ne sais ou. Mais je m'en contrefous, j'ai retrouvé une vod.

Voilà donc pour la suite de votre feuilleton, et encore désolée pour le retard (bon, je n'ai pas battu le record de Minos, ma réputation est sauve :mrgreen: .) Je promet d'être plus assidue à l'avenir, et d'avancer dans l'histoire. Si vous avez des suggestions, n'hésitez pas (oui, j'ai tellement la flemme de me remettre au boulot que je demande aux autres de faire le travail à ma place, et alors :roll:? ). Meysa et moi sommes consciente que le scénar' avance moyennement alors le temps de nous remettre sur les rails et de trouver des idées pour la suite et ça devrait aller, cela dit je vous demande d'être sympas, c'est très difficile de s'organiser à deux en entrecroisant les histoires, ne soyez pas méchant, s'il vous plait :cry: .
A plus! ;)
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Re: Aaray.

Message par Meysa »

Ah bah enfin!
Non je déconne, qui suis je pour juger, moi la reine de l'organisation et de la ponctualité?
Bon allez, je me remet au travail moi aussi.
Et question scénar, ça doit faire 3 ou 4 mois qu'on a pas écrit une ligne alors autant vous dire que nous somme aussi inspirée que tous les membres de la confrérie des poètes analphabètes réunis (et Dieu sait qu'ils sont nombreux!)
Les emmerdes c'est comme l'alcool, quand t'en as, autant en faire profiter les autres.
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