Le Fou de l'Empereur (by Darkwilliam)

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H@n Solo
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Le Fou de l'Empereur (by Darkwilliam)

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Le Fou de l’Empereur


Le chasseur Tie, transformé en une boule de flammes rougeoyantes partit dans une vrille interminable avant de se désagréger complètement. Mais le reste de son escadron put plonger sur sa cible et ouvrir le feu. L’immense croiseur de combat Mon Calamari riposta à l’aide de ses batteries laser, criblant l’espace de décharges vertes. Un des Tie fut touché au niveau de l’aile droite, se déporta violemment et heurta un de ses ailiers, explosant tout deux.
C’est alors que le reste de l’escadron fut pris en chasse par des Ailes X. Celles ci s’élancèrent dans l’affrontement sans hésiter, ripostant à chaque attaque ennemie. Bientôt, les deux escadrons ne furent plus qu’entrelacs d’énergie, se pourchassant à une vitesse phénoménale, luttant pour la vie ou pour causer la mort.
A à peine un kilomètre de l’affrontement se tenait l’immense et imposante Etoile de la Mort, puissante station spatiale de combat, incarnation suprême de la puissance de l’Empire, réalisation démesurée de l’Empereur mais surtout, fer de lance ultime du combat contre l’Alliance Rebelle. Et tout autour d’elle, une incroyable bataille se déroulait. Des centaines et des centaines de chasseurs et des dizaines de vaisseaux de guerre s’affrontaient dans ce qui ressemblait à une bataille ultime. Une bataille qui pouvait décider de l’avenir de la galaxie.
Les destroyers Impériaux, présents en nombre, combattaient avec acharnement, maintenant à distance les croiseurs déployés par l’Alliance. Les décharges de lasers étaient innombrables et dévastatrices, emmenant chaque fois plus d’hommes dans la mort. Des dizaines d’explosions se produisaient inlassablement, éclairant d’une lumière vive la noirceur de l’espace.
Cette guerre déterminante avait lieu au-dessus de la paisible planète d’Endor. Celle ci semblait sereine avec ses belles teintes vertes. Mais en fait, à sa surface également, des combats sans merci se déroulaient. La lutte acharnée entre l’Empire et l’Alliance semblait tourner à l’avantage de celui ci, surtout depuis que l’Etoile de la Mort avait ouvert le feu, prenant par surprise les rebelles, démontrant sa prodigieuse puissance, sa capacité destructrice et réduisant en cendres l’un des fleurons de la flotte rebelle.
Ceux qui avaient osé s’opposer à Palpatine tentaient tant bien que mal de résister, occupant certains secteurs du système, repoussant avec l’énergie du désespoir les assauts Impériaux. Dans ce déchaînement de violence, il n’y avait pas de place pour la pitié ni pour la compassion, seule la soif de victoire et la haine de l’ennemi prévalaient. C’était une lutte sans merci qu’aucun des deux camps ne pouvaient se permettre de perdre.
Mais l’Empire ne pouvait pas être vaincu. Oh non, c’était impossible. L’Empereur lui même avait tout prévu, tout planifié et l’Empereur ne pouvait pas se tromper, c’était impossible qu’il échoue. Il était la puissance incarnée, il était le guide de l’Empire, il en était son cœur. Un cœur vieux mais robuste, un cœur dur mais déterminé. L’Empereur était là, l’Etoile de la Mort fonctionnait, l’Empire ne pouvait que remporter la Bataille d’Endor, c’était inévitable. Ce n’était plus qu’une question de temps.
Oui, Whilem Ost en était persuadé…

A bord du puissant destroyer de combat, le Fou de l’Empereur, Whilem Ost regardait la bataille se dérouler avec une satisfaction non dissimulée. Il se délectait des explosions des vaisseaux rebelles, emmenant dans la mort des êtres inférieurs, des non humains bien souvent, qui n’arrivaient pas à la cheville des humains.
Ost avait toujours approuvé la politique particulièrement discriminatoire de Palpatine à l’encontre des extraterrestres. Lui-même ne les supportait pas, il les abhorrait, il les haïssait pour tout ce qu’ils représentaient.
Ost avait été élevé dans la haine des autres, il était né sur Malastare, recueilli par un groupuscule extrémiste après avoir été abandonné par ses parents. Nourri par la violence et la colère, Ost était favorable à l’extermination systématique des non humains, qu’il accusait bien souvent de tous les maux.

Un jeune lieutenant s’approcha de l’amiral Ost et fit d’une voix mal assurée, après avoir regardé pendant quelques instants l’impressionnante cicatrice qui balafrait la joue gauche de Whilem:
-Amiral, l’Etoile de la Mort s’apprête de nouveau à faire feu. On nous conseille de nous éloigner quelque peu.
-Entendu. Mais je tiens tout de même à être au premier rang pour pouvoir apercevoir les corps des rebelles brûler vifs. J’avoue que ce spectacle doit être jouissif.
-Euh...c’est à dire que...
-Vous avez un problème Lieutenant? demanda brutalement Ost de sa voix rauque et en le foudroyant du regard.
-Je...non...
-Alors, que faîtes vous encore là?
-Rien, je retourne à mon poste.
Whilem fit un geste de dédain de la main puis se retourna vers la baie d’observation. Il regarda les Ailes X et les Ailes Y exploser les unes après les autres, le cockpit déchiré par les tirs méthodiques des Tie. Ost observa les croiseurs Rebelles maintenir un feu nourri, tentant de détruire un puissant destroyer impérial.
-Quelle bande d’abrutis! N’ont-ils pas tout simplement compris que notre victoire était inéluctable!

* * *

Notre victoire était inéluctable… ces mots résonnèrent longtemps dans sa conscience, aiguisés par le poids de la défaite et les affres de son échec.
Il se trouvait, bien loin d’Endor, bien loin de l’Empire, dans une geôle glaciale de Nevrada, baignant dans l’obscurité du pénitencier. L’âme vide de toutes pensées, le regard vitreux, impassible et immobile devant une étroite meurtrière de la prison, il entendait impuissant les cris de la foule qui rugissait tout autour des cachots. Elle crachait menaces, jurons, demandait sa mort dans les plus vives souffrances. Un léger sourire se dessina sur sa face placide : on réclamait sa mort ?
Il pourrissait dans sa cellule depuis déjà trois jours, sans boire, ni manger, et il suspectait son état proche de celui d’un cadavre. Depuis Endor, il vivait en apnée : le désastre l’avait rendu sourd, aphone, et il ne restait de sa vie qu’un corps long et malingre, vide, inhabité. On ne reconnaissait pas là le talentueux Amiral de l’Empire, énergique et fidèle, tenace et loyal à ses idéaux fascistes.
L’Empire n’était pas vaincu, mais tout juste faisait-il bonne figure face à ses adversaires. Démantelé, privé de son énergie la plus forte, il était maintenant guidé de la main d’un non-humain.
Le regard de Whilem se remplit d’une noire colère, et ses pensées meurtrières foudroyèrent dans son esprit l’image de Thrawn. Il avait laissé l’Empire, ses idéaux, sa gloire, sa grandeur, à un non-humain, à la guise de la bêtise de sa race, à l’infériorité de son espèce.

Dehors, la foule gueulait ses injures et ses imprécations. On se hâtait de le voir pendu, décapité, écartelé… la populace ne manquait pas d’imagination quant au devenir de sa condition, mais Whilem n’y prêta pas d’importance. Dehors sévissaient les conséquences de ses actes, dehors brûlait la colère d’un peuple bafoué par ses idées, mais il n’y prêta pas plus de valeur : c’était une mauvaise passe. Juste une mauvaise passe. L’Empire n’était pas vaincu, juste affaibli. Il n’allait pas mourir comme un vulgaire détenu, il allait montrer l’exemple, il allait prouver sa loyauté à l’Empereur. Mourir en héros. Le pouvoir était à la foule, ce jour-là, mais pour très peu de temps.
Il s’accorda un regard à travers la meurtrière.
Le soleil se levait, au loin, et ses lumières se répandirent dans les rues bondées, d’où s’élevaient les slogans révolutionnaires et meurtriers des manifestants. Le jour s’hasarda autour de la Grande Place : on brûlait vif certains impériaux, on en brûlerait d’autres…

Et lui, il attendait. Dans sa cellule grise, qu’aucune lumière n’habitait. Il attendait que ses dernières forces fléchissent devant cette vérité, inéluctable et sans issue.
C’était la fin.

Des pas. Des gardes approchent. L’écho de leur marche résonne partout dans le couloir. Comme un compte à rebours, qui s’enclenchait soudain. La fin, pour la première fois, il en voyait le commencement.
On le soulève (il ne sent rien), les cris de la foule deviennent plus distincts, plus réels. Les deux hommes qui le portent prennent la route du tribunal. Il ne sent pas les regards affûtés se porter sur sa face vide, pas plus qu’il ne sent le dégoût et la haine qui règnent autour de lui.


* * *

Soudain, une décharge d’énergie fulgurante et puissante se déversa de l’Etoile de la Mort et convergea vers une immense frégate médicale rebelle. Celle ci, à peine touchée par la salve impériale, fut transformée en une énorme boule de feu qui se propagea à une vitesse phénoménale, propulsant des pans de métal massifs surchauffés et engloutissant les vaisseaux qui passaient trop près de la zone d’explosion. Alors que les flammes cessaient d’exister par manque d’oxygène, Ost ne put s’empêcher de rire aux éclats devant ce spectacle:
-Je crois qu’ils vont finir par comprendre!
L’amiral contempla les forces Rebelles qui tentaient de se réorganiser tout en résistant aux forces impériales qui les traquaient. Les escadrons d’Ailes X obliquèrent leurs courses, plongèrent dans l’affrontement, slalomèrent entre les innombrables décharges de lasers, prirent à revers des Tie et des bombardiers et ouvrirent le feu, décimant l’escadron impérial. Les éléments de celui ci furent désintégrés les uns après les autres, transformés en tas de cendres brûlants. Un des bombardiers, devenu incontrôlable, alla s’écraser contre les déflecteurs du Fou de l’Empereur, qui n’en fut nullement affecté. Sur le pont principal, Ost lança:
-Allouez les batteries tribord à la traque des Ailes X. Que les batteries de proue servent toujours à maintenir un feu dissuasif. Les croiseurs ennemis ne doivent pas pouvoir quitter le système.
-A vos ordres!
Le Fou de l’Empereur déchaîna alors les enfers, ajoutant sa redoutable puissance de feu à ceux qui se battaient déjà, comme l’Executor, le sur-puissant destroyer du Seigneur Vador. Ost passa sa main droite dans ses cheveux grisonnants coupés courts et ne put s’empêcher de se remémorer le moment où Palpatine lui-même, l’avait accueilli au sein de son palais, après qu’il l’eut fait délivrer de la prison sordide où il moisissait alors qu’il avait été reconnu coupable d’un terrible pogrom sur une planète éloignée du cœur de la galaxie. Palpatine l’avait pour sa part félicité de son engagement dans la lutte contre les non humains et lui avait confié ce statut d’amiral dans la flotte impériale, signe de respect et de confiance. Ost avait toujours su se montrer digne de Palpatine, exécutant même les plus basses besognes, comme celles d’assassiner des opposants devenus trop gênants. Whilem avait toujours été fasciné par ce vieillard qui dégageait une impression de puissance incommensurable.
Et aujourd’hui, alors que son destroyer participait à mettre à feu et à sang l’espace autour d’Endor, meurtrissant les forces Rebelles, Whilem Ost savait qu’un grand avenir l’attendait. Palpatine lui confierait d’autres responsabilités pour le récompenser de ses loyaux services. Et alors qu’il avait commencé sa vie dans des quartiers minables de Malastare, Whilem comptait bien devenir la pièce maîtresse de l’échiquier de l’Empire.

“Je suis en quelque sorte le Fou de l’Empereur” pensa alors Ost en souriant.
Et ce sourire se transforma en un rire inquiétant qui laissa perplexe ses officiers de pont.
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La salle du procès est encore plus froide que sa cellule. Elle arbore les mêmes couleurs qu’une tombe : le gris et le noir se partagent le parquet. Sur les bancs, il reconnaît quelques visages, qui détournent les yeux, feintant ne pas savoir qu’il entrait en scène, alors que la foule tout autour hue son arrivée. Le juge réclame le silence, mais ne l’obtient pas : la folie s’empare des rangs, du peuple, traverse et inonde la foule.
Le voilà assis. Immobile, tenaillé par l’effroi et les chaînes. A ses côtés, les autres accusés : des commandants de l’Empire, des collabos du régime, les meilleurs mentors de la propagande impériale. « La crème de la crème » certifia un avocat dans son discours.
Il ajouta aussitôt que l’issue du procès était trop évidente pour installer un quelconque suspens : le peuple réclamait la mort de leurs bourreaux, et la Nouvelle République assurera la pendaison de ces assassins.
Un frison parcouru le banc des accusés. D’anciens commandants impériaux murmuraient qu’ils étaient perdus, et d’autres jouèrent la carte de l’innocence.
-Non ! s’exclama l’un en se levant, je n’ai rien à voir avec l’Empire ! Je suis un honnête commerçant ! Ils m’ont obligé à collaborer ! Pour mes gosses… je l’ai fait pour mes gosses…
Il imita une tristesse grossière qui ne persuada personne. Whilem le fixa de ses yeux noirs et l’assemblée retint son souffle. Un long silence s’ensuivit, et tous restèrent immobile. La voix de Whilem Ost résonna dans le tribunal, se répandit comme un venin dans le froid et la peur.
-Arrrgh, quel air je respire ? Celui de traîtres, de renégats, de fourbes ! Celui de races infâmes et inférieures qui ne méritent pas d’avoir foulé le sol de notre bel Empire ! Cauchemar ! Puants ! Comment osez-vous porter atteinte à notre grandeur ! Vous tous ! Vous pourrissez notre air ! Vous salopez notre espace !
On l’électrocuta et, aussitôt, il retomba sur sa chaise. La respiration difficile, il se tint immobile sur son dossier, tenta de vociférer de nouvelles injures, mais n’en trouva pas la force. L’atmosphère ténébreuse et macabre qu’il avait réussi à installer le combla de satisfaction.
Il se mit à éclater d’un rire aphone, aliéné. La folie s’imprima sur son regard, et un nouveau frisson parcourut la foule. Son rire n’avait rien d’humain, son écho s’installa longtemps dans le tribunal : Whilem Ost semblait déjà mort. Il n’était plus qu’une ombre, furtive et silencieuse, dont la froide lueur s’élançait au-dessus des gens, les étouffant dans un vent glacial et lugubre.

* * *

Campé sur ses jambes bien droites, les mains croisées dans le dos, le commandant Fyllys Kariban analysait avec une grande rigueur le déroulement de la bataille. Son destroyer, le Fléau de Coruscant, tirait avec acharnement, propulsant de puissantes salves qui réduisaient en poussière les adversaires trop entreprenants.
Tournoyant autour du destroyer, les escadrons de Tie et de chasseurs rebelles en décousaient dans une rare violence, se poursuivant inlassablement, se sacrifiant parfois pour leur cause. C’est ainsi qu’une Aile Y vînt s’écraser avec violence sur le Fléau de Coruscant après qu’elle ait perdu son réacteur gauche.
L’immense structure trembla quand un croiseur rebelle entra dans la danse, l’harcelant à distance. Sans s’en soucier véritablement, Fyllys Kariban préféra regarder pendant quelques secondes l’Etoile de la Mort, symbole même de la puissance de l’Empire. Fyllys le sentait, cette station spatiale était invulnérable, elle était imprenable, indestructible. Elle incarnait la démesure destructrice et la puissance incontestable de l’Empereur.

Fyllys Kariban était un homme d’une quarantaine d’années, plutôt maigre, les cheveux noirs, les yeux marrons, les traits marqués au niveau du front. Au service de l’Empire depuis qu’il avait 18 ans, Fyllys avait juré de le servir jusqu’à la mort, participant à ses victoires comme à ses périodes difficiles. Fyllys avait conscience que l’Empire avait été en difficulté après la terrible bataille de Yavin. Mais le triomphe de Hoth, auquel Kariban avait participé grandement, avait remis l’Empire sur le droit chemin. Et aujourd’hui, la guerre allait enfin trouver son dénouement dans la victoire impériale et dans la reddition ou le massacre des rebelles.
Kariban, sans bouger un seul de ses membres, sans même se retourner de la baie d’observation, fit d’une voix forte mais posée:
-Ripostez aux attaques du croiseur. Maintenez le dans la zone jusqu’à ce que l’Etoile de la Mort puisse à nouveau tirer.
-A vos ordres.
Aussitôt, le Fléau de Coruscant braqua ses batteries sur son adversaire et ouvrit le feu. Des dizaines de tirs allèrent s’écraser sur les déflecteurs du vaisseau adverse qui ne s’en laissa pas compter. Il intensifia à son tour sa riposte, créant un véritable mur d’énergie.

Soudain, un jeune capitaine, à l’étroit dans son costume grisâtre, se précipita auprès de Kariban et fit, visiblement agité:
-Commandant, nous avons un problème!
-Que se passet-il?
-L’Etoile de la Mort n’est plus protégée par son champ de force!
Fyllys pivota aussitôt et agrippa son capitaine par le col:
-Vous plaisantez?
-Hélas non! Notre générateur de bouclier a du être détruit.
-C’est impossible. Cela ne peut se produire! Pas maintenant! Pas alors que la victoire totale est si proche.

Et ce qui devait arriver, se produisit. Conscient du basculement qui venait de s’opérer, les rebelles lancèrent leurs dernières forces dans la bataille et les croiseurs commencèrent à avancer, prenant pour cible les destroyers impériaux. Pire, des dizaines de chasseurs convergèrent vers l’Etoile de la Mort, à présent sans défense.
-Non, non, non! Il faut repousser cette attaque. A tous les Tie, protégez coûte que coûte l’Etoile de la Mort!
C’est alors que Kariban distingua très nettement plusieurs Ailes X et un cargo YT-3000 s’engouffrer à une vitesse phénoménale dans l’hyperstructure de la station spatiale de combat.
-Il faut poursuivre ces vaisseaux! Envoyez nos chasseurs disponibles!
-A vos ordres!

Le conflit sembla alors redoubler d’intensité, chaque camp sentant que le chaos était proche. Une corvette d’assaut rebelle se désintégra violemment, s’ouvrant littéralement en deux alors que la structure métallique était dévorée par les flammes.
Mais Kariban n’eut pas le temps de se réjouir. Alors qu’il distribuait des ordres tout en essuyant les gouttes de sueur qui perlaient sur son front, il releva la tête au moment où une vive lumière apparaissait. Et ce qu’il vit le stupéfia et le terrifia en même temps.
L’immense star-destroyer de Dark Vador, l’Executor, était en train de plonger irrémédiablement vers l’Etoile de la Mort. Les énormes réacteurs du vaisseau explosèrent alors, accélérant la chute inévitable du fleuron de la flotte impériale.
-Noooon! ne put s’empêcher de hurler Kariban

L’Executor heurta de plein fouet la station de combat. Une prodigieuse flamme engloutit le vaisseau, réduisant en miettes tous ses compartiments les uns après les autres. Une explosion plus forte que les autres se produisit, éclairant violemment l’espace. Des débris métalliques furent catapultés, se transformant en de véritables projectiles. Deux escadrons de Tie, aux prises avec des Ailes X se trouvèrent au milieu de cette pluie de débris. Leurs habitacles furent criblés d’impacts, leurs ailes furent arrachées et leurs cockpits se fissurèrent avant d’exploser brutalement.
Fyllys Kariban, le cœur battant à tout rompre, se retourna vers ses officiers de pont, les yeux agrandis par la surprise:
-Organisez la défense de l’Etoile de la Mort. Nous ne pouvons la laisser sans protection!
-A vos ordres!
Il y eut un silence qui dura à peine une minute, pendant lequel Kariban ne fit même pas attention aux décharges qui touchaient son propre destroyer, avant qu’une voix ne s’écrie:
-Commandant, nos détecteurs indiquent une grande instabilité provenant de l’Etoile de la Mort!
-Que voulez vous dire?
-Son réacteur a été touché!

Fyllys n’eut pas besoin que l’on lui répète cette information. Il comprenait très bien ce qu’elle impliquait. Les mains tremblantes, les larmes aux yeux, il hurla, à la fois envahi par la colère et la tristesse:
-Eloignez-vous de la station!

Quelques instants plus tard, une détonation phénoménale, d’une puissance indescriptible se propagea. Fyllys fut ébloui par l’arc lumineux né de l’explosion de l’Etoile de la Mort. Des flammes d’une taille incroyable consumèrent chaque parcelle de la station, réduisant en bouillie le métal de celle ci. Puis, une gigantesque onde de choc s’étendit, annihilant tout sur son passage. Le Fléau de Coruscant fut lui même atteint. Toute la super-structure trembla, des alarmes se déclenchèrent et hurlèrent, des fuites de gaz apparurent, les lumières s’éteignirent brutalement avant de revenir, les hommes d’équipage furent littéralement catapultés de leurs sièges, au même titre que Fyllys qui heurta violemment un mur en acier, s’ouvrant la tête. Un filet de sang se déversa dans ses yeux alors que le commandant tentait tant bien que mal de se relever, complètement abasourdi.

Et c’est alors qu’il comprit, qu’il se rendit compte. L’Etoile de la Mort avait disparu, elle n’était plus que poussière, elle n’était déjà plus qu’un souvenir, plus qu’une idée, mais pire que cela, l’Empereur lui-même était mort. Leur guide avait disparu, ils étaient à présent seuls, déboussolés, perdus, dans l’obscurité de la guerre. Palpatine, l’âme de l’Empire venait de trouver la mort alors qu’il était certain de vaincre les rebelles.
-Non, c’est impossible.
Fyllys, complètement obnubilé par ce constat d’horreur, n’entendait plus ce qu’il se passait autour de lui. Tout semblait se dérouler au ralenti. Il ne faisait plus attention aux cris de ses officiers, il ne prêtait plus attention aux alarmes, pas plus qu’aux tirs ennemis qui avaient décidé d’en finir.

L’Empereur est mort. La Bataille d’Endor tourne au cauchemar. L’Empereur est mort. Les rebelles sont en train de bouleverser l’histoire de la galaxie. L’Empereur est mort. Plus rien ne sera jamais comme avant car l’Empereur est mort.

Les yeux dans le vague, Fyllys regarde par la baie d’observation. Il voit très bien le croiseur calamari qui s’approche tout en tirant, mais il ne bronche pas. Il discerne aussi un de ses officiers, qui, l’arcade sourcilière éclatée, lui hurle quelque chose, mais il ne bronche pas non plus. L’Empereur est mort, tout est perdu!

* * *

Le premier accusé fût le Commandant Thorpe, du croiseur interstellaire Le Furtif. Sur le banc, un vieillard chétif prenait sa tête entre ses mains et marmonnait à qui voulait l’entendre qu’il était innocent. Le juge déclarait les accusations, dans l’horreur et l’indignation générale.
-Homicide volontaire de quatre Sénateurs lors de la Conférence de Neddtiat…
Whilem observa longtemps le corps malade de Thorpe.
-…Sabotage d’une frégate médicale lors de…
Son regard se perdit au-dessus du banc des jurés. Certains détournèrent aussitôt la tête. Whilem reconnut quelques visages familiers parmis eux. Un jeune homme bossu avait été un temps son second –par quel moyen se trouvait-il aujourd’hui de l’autre côté de la barrière ? Un autre était ce détestable contrebandier, toujours accompagné de son wookie de poche. Encore un qui faisait honte à sa race, pensa-t-il…
-Complicité criminelle avec les leaders impériaux…
Ses yeux se rétrécirent, et ils ciblèrent soudain ce jeune Jedi de Tatooine, ce meurtrier, cet ennemi numéro 1 de l’Empire…
-Skywalker… fit-il entre ses dents.
Il serra les poings jusqu’à ce que ses longs ongles pénètrent dans sa chair… A quelques pas de lui, le Commandant Thorpe soutenait son innocence, tandis qu’un hologramme de conférence prouvait qu’il s’agissait du principal investigateur du pogrom de Malastare.
-Non ! C’est un coup monté ! Je suis innocent ! hurla-t-il.
Dans une douche de larmes, il se courba devant le juge, qui, impassible, déclara la peine capitale.
-… Par pendaison, sur la place publique, en…
La foule approuva grandement la décision et on mena dès lors Thorpe sur la Place des Exécutions.

Les propagandistes et les impériaux défilaient sur le banc des accusés et chacun allait de sa petite requête mais ne trompait personne. L’ambiance malsaine plaisait beaucoup à Whilem : il flottait dans l’air comme une odeur de sang, étouffante par ses couleurs de passé, par ses non-dits et ses souffrances.
Kkl Shhost’ passa à la barre, l’air confiant et serein –ce fût le seul. Quand l’accusation fût donnée, une vingtaine d’année sur Panoptika, la planète pénitentiaire, il fit signe aux gardes de rester à leur place :
-Ma peine sera-t-elle écourtée en échange de… d’informations…
Whilem écarta son regard de la vue de Skywalker pour ce concentrer sur Shhost’. De sa voix rauque et sourde, il maugréa :
-Connard de traître !Tu bafoues l’honneur de l’Empereur !
Le juge réclama le silence. On l’électrocuta à plusieurs reprises, mais les chocs ne firent qu’intensifier sa colère :
-Meurs, salopard, meurs !
Encore un choc. Des coups, cette fois. Il trébucha du banc des accusés et traversa en titubant la longue allée qui le séparait des jurés. Chutant lourdement sur le sol, il cracha un mollard de sang et leva les yeux :
Devant lui, immobile et froid, se tenait le meurtrier.
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* * *

Whilem Ost est immobile. Il a les yeux rivés sur l’endroit où se tenait il y a quelques instants encore l’Etoile de la Mort. Mais maintenant il n’y a plus rien, il n’y a plus que du néant et des particules de métal. Ost déglutit difficilement et cligne des yeux pour être sûr qu’il ne rêve pas. Non, c’est bien la réalité. L’Empereur est mort. Et les forces rebelles, forts de cet avantage psychologique déterminant, traquent les impériaux pour leur donner la mort.
Whilem sert les poings de rage, il s’enfonce ses ongles dans la chaire de ses paumes, ses muscles faciaux se tendent, faisant d’avantage encore ressortir son hideuse balafre. Puis soudain, il se retourne et hurle:
-Tuez-les tous!Tuez-les tous! Je veux qu’ils soient tous anéantis, annihilés!Vous m’entendez, détruisez les, jusqu’au dernier!
-Mais amiral, nos troupes sont complètement désorganisées. Certains de nos vaisseaux sont en train de sauter en hyperespace.
-Ah les traîtres! Les traîtres! Les lâches, ils fuient. Ils font honte à l’Empire et à l’Empereur. Ils seront tous fusillés pour désertion!
-Mais amiral...
-La ferme! Intensifiez le feu des postes avancés, je veux que tous nos ennemis soient descendus!
-Mais c’est de la folie, nous ne sommes plus assez nombreux!
-Quand j’aurai besoin de votre avis je vous le demanderai ! Nous pouvons encore renverser le cours de l’histoire. L’Empereur est mort mais pas l’Empire. L’Empire ne peut pas mourir tant que les non-humains n’auront pas tout été exterminés! C’est de leur faute tout cela! Ils devront le payer, j’en fais le serment.
Le lieutenant n’osa rien répondre, bien conscient que l’amiral Ost commençait à être dévoré par la folie. Alors Whilem continua:
-J’ai passé ma vie à vouloir les détruire! Et j’avais raison! Maintenant, mettez-moi en contact avec le Fléau de Coruscant, c’est le destroyer le plus proche!
-A vos ordres!

Quelques secondes plus tard, l’image tremblante et altérée du commandant Fyllys Kariban, la tête ensanglantée, apparut aux yeux de Ost qui n’y prêta guère attention:
-Commandant! Nous devons riposter!
-Nos...forces...fuient amiral, répondit Kariban qui semblait encore plongé en pleine torpeur.
-Je vous donne l’ordre de continuer à vous battre.
-Mais nous ne faisons plus le poids. Ce serait du suicide!
Ost regarda pendant quelques instants des bombardiers Tie être détruits par la force de frappe ennemie puis hurla:
-Pendant que vous tergiversez, nos soldats sont en train de mourir!
-Alors il faut donner l’ordre de retraite!
-Jamais! vociféra Ost.
-C’est pourtant la seule chose à faire! La bataille est perdue!
Ost poussa un cri effrayant avant de poursuivre:
-Je ne laisserai pas une alliance pitoyable d’humains et de non humains bafouer la gloire de l’Empire.
-Amiral, j’ai un frère que je tiens à épauler. Il a besoin de moi pour devenir l’homme qu’il souhaite être. Un homme au service de l’Empire.
-Il ne pourra jamais servir l’Empire si nous perdons cette bataille. Si nous reculons, Endor sera à jamais synonyme de honte et de déshonneur pour l’œuvre de Palpatine.
-Je n’enverrai pas mes hommes à la mort amiral! s’écria Fyllys
Les traits de Whilem se tendirent encore d’avantage et la peau de l’amiral devînt presque écarlate:
-Si vous refusez d’obéir, je vous démets de vos fonctions!
-Vous ne pouvez pas faire cela!
-Oh que si!
Ost regarda alors le capitaine qui se tenait aux côtés de Fyllys Kariban et lança:
-Capitaine, mettez cet homme aux arrêts, c’est un ordre!
-Mais...
-Obéissez!
Aussitôt, le capitaine dégaina son blaster et le pointa sur Kariban avant de dire:
-Je n’ai pas le choix.
Ost s’écria alors:
-Très bien, éloignez ce traître de mon regard et prenez vous même le commandement du Fléau de Coruscant. Détruisez le croiseur qui vous attaque.
-Entendu.
Whilem Ost coupa la communication et un rictus s’afficha sur ses lèvres:
-Bien, nous allons montrer à ces vermines que l’Empire n’abandonne jamais.

* * *

Ses deux mains moites se resserrèrent sur son cou. Ses ongles noirs griffèrent sa peau imberbe… Whilem s’agrippa à Skywalker et faillit lui arracher un œil. Les crocs à l’air, hurlant sa douleur, il ne sentit même pas la chaleur ardente de son sabre pénétrant sa chair dans un bain de vapeur. Le jeune Jedi sentait son haleine fétide caresser sa peau, et ses yeux de fou le fixèrent. D’une voix douce, entre homme et cadavre, Whilem lui murmura à l’oreille :
-Tu m’as pris un Empereur, je te prendrai ta vie…

Quand Ost rouvrit les yeux, il était à terre, le visage en feu, tenaillé par plusieurs gardes. Dans une rage destructrice, il arracha des yeux, des langues, et il entendit autour de lui les cris de la foule : sa chemise d’interné était couverte de sang, il ne voyait plus (le sabre de Skywalker avait creusé dans sa face une longue plaie qui avait carbonisé ses yeux et ses lèvres).
-Tuez-le maintenant ! Maintena…
On parvint à le fixer à un banc. On aurait dit un cadavre : son visage n’était plus qu’un amassement de chair putréfiée, la douleur lui paralysait les os –il n’avait même pas assez de force pour crier. Sa respiration n’était plus qu’un souffle rauque et le peu d’air que sa lente agonie accordait à ses poumons animait tout juste sa haine. Il entendit à peine les accusations, tout juste soupçonna-t-il que le juge énumérait les moindres de ses actes de ces vingt dernières années. Des bribes de mots scintillèrent dans son esprit : « Meurtre… Holocauste… Esclavage… Torture… »
Sa vie défilait dans son esprit, et il ne sût quel repos et quel paix l’attendait alors. Sa mémoire allait-elle être enfouie dans les anales de l’Empire au panthéon des Grands, ou serait-il un de ces noms qu’on oublie bien trop vite ?
Il revoyait son enfance, baignant dans la haine et la douleur. Ses premiers pas dans l’Empire, son ascension… L’homme qu’il était devenu correspondait parfaitement à l’image qu’il avait d’un des plus Grands de cette galaxie. Par la force des bras et la clarté de ses idées, il avait balayé les mondes de la racaille extra-terrestre. Plus qu’un prophète, c’était un avant-gardiste : il voyait déjà le monde de demain.
Mais là-bas, sur Nevrada, à moitié mort, patientant calmement dans une terrifiante agonie, attendant dans la souffrance la fin qui se faisait de plus en plus proche, il s’interrogea. L’Empire avait forgé un monde sous la violence et la destruction ; il en fût un des principaux pilotes. Mais au crépuscule de son Ere, l’Empire affaibli, un nouveau jour se levait. Le Jugement Dernier approchait, et devant cette pâle imitation, sur Nevrada, où les traîtres et les vaincus défilaient, on arbitrait ses derniers souffles.
Il apprécia le calme plat qui s’ensuivit : il ne voyait rien, et, pourtant, il imaginait sans mal la scène : lui, seul devant les jurés, estimant sa fin proche, et autour de lui, le désarroi et le dégoût.
De longues minutes s’écoulèrent, froides et immobiles dans le temps qui s’échappaient de sa vie. Soudain, la voix claire et assurée du juge prononça la sentence.
-Le Tribunal de la Nouvelle République condamne Whilem Ost à la peine capitale, pendaison sur la Place Publique, dans les plus brefs délais.
Whilem, oscillant toujours entre la vie et la mort, sentit son sang se glacer dans ses veines. Il devina encore une sombre énergie, celle-là même qui animait sa folie, qui l’empêcha de plier devant le poids de ces mots.
On l’emmena sur la Place, sous les cris de la foule.

* * *

Le Fléau de Coruscant se lança alors dans son ultime bataille. Alors que Fyllys Kariban était escorté par deux stormtroopers vers les cellules du destroyer, celui ci affronta le croiseur rebelle qui l’avait pris pour cible. Les impacts furent innombrables et le destroyer se mit à trembler de toute part.
-Nous ne pouvons pas vaincre, s’exclama Kariban pour lui-même, le cœur en peine.
Déjà abîmé par la violence de la bataille, le Fléau de Coruscant ne tarda pas à perdre ses boucliers. Les tirs suivants eurent des effets dévastateurs, perforant la structure du vaisseau, mettant le feu à des quartiers entiers. Alors que les alarmes se mettaient de nouveau à hurler, le destroyer commença à pencher sur le côté, entamant sa chute inexorable. Fyllys fut propulsé en avant et heurta la paroi du couloir, se déboîtant violemment l’épaule. Hurlant de douleur, il constata que les stormtroopers étaient assommés. Avançant avec difficulté, Kariban n’eut alors plus qu’une seule idée: sortir vivant de ce piège.

Le Fléau de Coruscant était maintenant criblé de lasers, arrachant à chaque fois des pans entiers de métal. Un nouveau choc balança Fyllys en avant. Celui ci s’écrasa sur le sol et glissa sur quelques mètres avant de s’immobiliser. Il reprit son avancée, car il n’était plus très loin de la délivrance qu’il cherchait à présent: les capsules de sauvetage!
Comment avait-il pu en arriver là? Comment l’Etoile de la Mort avait-elle pu perdre son champ de protection? Comment avait-elle pu être détruite? D’innombrables questions se chamboulaient dans la tête de Kariban alors qu’il approchait des sas à capsules.

C’est alors qu’une prodigieuse explosion se déclencha au sein du destroyer. Elle engloutit la proue du vaisseau puis progressa dans chaque compartiment, brûlant tout sur son passage. Kariban écarquilla les yeux d’horreur quant il vit les flammes s’apprêter à l’engloutir. Désespéré, il bondit en avant. En vain. Les flammes l’encerclèrent et lui brûlèrent la peau. Hurlant de douleur, Fyllys parvînt à ramper dans une capsule de sauvetage et referma avec le peu d’énergie qui lui restait la porte extérieure.
Horriblement brûlé au visage et au torse, Kariban sentit que ce qui avait été son vaisseau plongeait irrémédiablement vers la planète. A la verticale, le Fléau de Coruscant était condamné à être anéanti. Fyllys hissa sa main ensanglantée jusqu’au panneau de commande et activa le bouton d’éjection. Une légère secousse se fit ressentir puis la capsule s’éloigna rapidement du destroyer à l’agonie.
La dernière chose que vit le commandant Fyllys Kariban fut une terrible boule de feu qui brisait en deux son ancien destroyer, anéantissant toute vie à l’intérieur. Et alors qu’il s’évanouissait, Kariban n’eut qu’une pensée claire:
“L’Empereur est mort...”

L’amiral Whilem Ost vit avec horreur le Fléau de Coruscant être anéanti. Bouleversé par l’évidence qui lui apparaissait enfin et soudain dans toute son horreur, Whilem tomba à genoux et murmura de désespoir:
-Tout est fini…

* * *

Oui, tout était fini. De la même fin qui, il le devinait, conclue toujours les belles histoires. Même après sa mort, l’histoire ne s’arrêtait pas là, pensa-t-il. Mais pour lui, tout s’achevait ici.
Il sentit la corde se nouer à son cou. Les cris du peuple l’avait rendu sourd, mais il demeura assuré qu’elle hurlait encore. Il était donc là-bas, sur l’échafaud, au centre de la foule, dans la plus parfaite humiliation.
Là où certains voyait un criminel qui payait justement ses actes, lui était garanti d’être un martyre. Pour l’Empire. Pour l’Empereur.
La corde l’étouffe, cette fois, le compte à rebours à commencé : les battements de son cœur résonne dans sa poitrine. La vie s’échappe de son corps malade. Ses sens se noient dans sa douleur.
Et alors que la mort l’étreint dans la souffrance et la rage, dans un dernier souffle, dans une ultime lueur de folie, il hurla d’une force qu’il ne soupçonnait pas :
-Vive l’Empire !
Et Whilem Ost ne fut plus qu’un corps pendant sur l’échafaud, au milieu d’une foule silencieuse.
Réalisateur à ses heures perdues...
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